Au cours de l’histoire, les modifications de ces dernières ont eu pour conséquence un remodelage profond de l’habitat et de l’économie du bourg.
Retour dans l’histoire :
Déjà au 3° siècle, bien que situé à l’écart du tracé probable de l’itinéraire d’Antonin, on trouve trace d’une première voie antique qui passait dans ses faubourgs.
Bien plus tard, La carte de Cassini, au XVIII° siècle mentionne précisément l’axe nord/sud.
Il faudra attendre le début du XIX° siècle, avec le cadastre Napoléonien pour identifier avec précision les tracés du bourg et de ses routes.
Trois ponts étaient alors répertoriés :
Un au nord, celui du « Chicq »
Deux au sud :
- celui de « bonnehoun »
- celui du « Moulin » puisque à cette époque un moulin à scie était en lieu et place de ce qui allait devenir quelques décennies plus tard : les forges.
En 1827, aux trois ponts existent sur le bourg, et pour faire face au trafic important, il fut décidé de construire un nouveau pont, pour faciliter le passage vers Bayonne.
Devant ce passage étroit et sinueux que constituait la traversée du bourg, et face à l’accroissement du trafic dû principalement à l’activité des forges, il fut décidé de « redresser » l’axe Bordeaux/Bayonne par la percée du Tuc des Becuts.
La route impériale 132 ainsi rectifiée allait devenir Route Nationale 10 une centaine d’années plus tard.
Le bourg change complétement de physionomie, les commerces se décalent vers l’ouest.
L’histoire aurait pu s’arrêter là…
Mais dans les années 1970, un projet d’élargissement en 2X2 voies, changera encore la vie du village.
Un contournement par l’Est fut entrepris, et les travaux titanesques qui s’en suivirent modifieront considérablement les paysages jusqu’à nos jours.
Aujourd’hui encore…
En 2013, soit cinquante ans plus tard, l’histoire nous rattrape à nouveau puisque cette nationale mythique, a été mise aux normes autoroutières, à 3X3 Voies à péage et a entrainé comme jadis encore, des travaux gigantesques sur notre commune.